Après avoir travaillé pendant de nombreuses années auprès de chorégraphes connus dans le but de fixer sur le papier des danseurs contemporains, arrêter un voyage immobile, lui permet d’appuyer avec plus de réflexion la ligne et la composition de ses pastels: le temps est élastique, elle ne travaille plus dans l’urgence du passage fugitif du danseur et peut écrire son histoire de fruits dansés dans le calme et le confort de l’atelier.

Cette série regroupe une cinquantaine de pastels que l’oeil découvre avec le même plaisir que celui de l’arrivée du printemps: une grande fraîcheur se dégage de l’ensemble, un travaille neuf mais dont le trait et la matière racontent les années passées à travailler sur le motif, à saisir le rythme d’un corps en mouvement.