Le travail de Daniel IBLED commence par une rencontre avec les bois de la forêt.
Après avoir trouvé ces «bois des bois», souches abandonnées, branches déchirées par la tempête dont les formes, souvent spectaculaires, racontent un début d’histoire, il en modifie légèrement les courbes et les angles, ajoute ou supprime, suit le chemin de la ligne du bois, intervient en quelques traits de scies puis assemble les bois veines contre veines.

De ces savants assemblages jailliront une séve nouvelle, une sculture à part entiere qui prendra, le plus souvent, la forme d’un oiseau.
Pour comprendre son travail, il faut remonter aux années d’études, l’académie Saint Luc de Tournai en Belgique où il apprend le métier d’ébéniste puis l’Institut Français de Restauration des Oeuvres d’Art qui lui ouvre les portes des musées nationaux. Il a dirigé l’équipe de restauration de la Victoire de Samothrace qui vient de reprendre sa place en haut des marches au musée du Louvre.

L’exposition de la galerie la Boucherie regroupe une quinzaine de sculptures.