7 rue des Préaux 35800 SAINT BRIAC - Tél. : 06 74 41 03 63
  • AccueilLa galerie, située à quelques enjambées de la place du vieux bourg, était l’ancienne boucherie de Saint-Briac. Nicolas CHINE, brocanteur Briacin, achète ce lieu à l’occasion du départ à la retraite du boucher, personne ne pointant son nez à l’horizon pour reprendre l’activité. Il décide de continuer « La Boucherie » en y installant une galerie d’art. Dans un premier temps, de 2006 à 2008, ce sera une galerie d’art ancien doublée d’une activité de restauration de tableaux avant que Ghislaine Eonnet Dupuy n’en reprenne les rènes en 2008. La Galerie La Boucherie devient alors la galerie d’art contemporain actuelle. Ouverte tout au long de l’année pendant les périodes de vacances, la galerie propose une suite d’accrochages où cohabitent les artistes sélectionnés par Ghislaine Eonnet Dupuy et Vincent Dupuy. Galeriste à Paris depuis plus de 20 ans, entre le Marais et les Abbesses, Ghislaine Eonnet Dupuy décide de présenter à Saint-Briac les mêmes artistes que ceux avec qui elle travaille habituellement, enrichis par quelques rencontres locales. De la peinture à la photo en passant par la sculpture et les assemblages, aussi éclectique que cette sélection puisse paraître, ce qui rapproche tous ces artistes est sans aucun doute la trace sensible, poétique, ludique…
  • Artistes
  • Photo
  • Hors les murs
    • La poule dans tous ses états
    • Maria TUPAY DUQUE Papiers
    • Yanis MARKANTONAKIS «Entre terre et mer» Peinture
    • Véronique LONCHAMP Sculpture
    • Guillemette SCHLUMBERGER Travaux récents
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    • Guide de galeries
  • Nous trouverGalerie la Boucherie 7 rue des Préaux 35800 SAINT BRIAC Tél. : 06 74 41 03 63  
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Henri de Quatrebarbes

Le ciel tient une place immense dans la peinture d’Henri de Quatrebarbes, qui perpétue ainsi une grande tradition de la peinture occidentale, et peut-être universelle. Insondable, superbe, il est toujours présent, que ce soit dans les paysages oniriques, mer et ciel, bleu vert et vert bleuté, ou au-dessus des assemblages de formes et de couleurs récurrents dans cette oeuvre, ce qui ne va pas de soi puisque ces entités ont quelque chose de natures mortes.
Le ciel, proche et insaisissable, familier et mystérieux, réel et évanescent. Le ciel aussi significatif qu’abstrait, depuis la nuit des temps. Le ciel à la fois lieu du sens, au-delà de l’homme, infini de l’esprit, et matrice de l’abstraction, de même que la mer, la glaise, le feu, les écorces, les pierres. Le ciel, écran des attentes et des rêves humains et puissance étrangère, domination, menace.
Le ciel est là, celui qui nous est familier, sans pourtant nous être connu. Au-dessous, c’est plus énigmatique encore. Que dit Henri de Quatrebarbes de la terre, la terre des hommes ? Qui sommes-nous sous le ciel ? Qu’y faisons-nous ? Il n’y a pas de présence humaine dans ces envoûtantes toiles. Des traces, oui : de grandes formes sur la mer, des fenêtres ouvertes sur le vide, des parallélépipèdes comme en apesanteur. Des enchevêtrements de couleurs, beaux objets impossibles à identifier. La vie est arrêtée. Est-ce la mort qui a le dernier mot dans toute entreprise humaine ? Est-ce une distance ironique : voyez où mène votre agitation …
Il ne s’agit pas d’une peinture tragique, mais pas non plus d’une peinture rassurante. Tout passe, tout passera, c’est ainsi. C’est bien ainsi. Restera le ciel.

11/05/2017
Laurence Cossé

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Guillaine QUERIEN Jean MURGUE
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