Et voilà! Le re-confinement est arrivé!
Comment faire pour continuer d’alimenter votre curiosité sans se voir, sans vous accueillir, sans pouvoir , bien que masquer, vous voir réagir aux oeuvres des artistes exposés dans ma galerie?
Essayons de travailler autrement, de contourner ce que cette pandemie nous impose et de continuer à se nourrir de tous ce que les artistes nous proposent, ce monde dans lequel ils nous entrainent et qui est, somme toute, indispensable à notre rêverie.
Je vais essayer de vous soumettre, une ou deux fois par semaine, histoire de ne pas trop solliciter votre boite mail, une ou plusieurs oeuvres de l’un d’entre eux, choisies dans la galerie comme si je vous rendais visite.
Mais cette visite doit être un échange et je vous demande, si vous en avez envie, de réagir à ces propositions pour continuer d’alimenter mon envie de les défendre car c’est à vous que tous ces travaux s’adressent. Vous êtes, chacun à votre façon, un maillon de la chaine qui les relie à la galerie.
C’est par votre regard que les oeuvres existent.
J’associerai à ces images un petit texte qui raconte une anecdote de ma rencontre avec chacun d’eux que je partagerai avec vous.
Il m’arrive de dire que je ne pourrais pas défendre les travaux d’un artiste qui n’est plus de ce monde. C’est ma façon à moi de dire que je m’embarque avec eux dans la même aventure le temps de leur passage à la galerie: si on vend, on est gagnants, très contents et on partage ce plaisir!
Alors, continuons de partager …grâce à eux, grâce à vous!
Ghislaine Eonnet Dupuy
L’histoire de notre rencontre.
Un post-it jaune trainait sur mon bureau sur lequel était écrit Charlotte de Maupeou sans aucune autre indication. Je le déplaçais de semaines en semaines, sans le mettre à la poubelle car je me connais: si j’ai écrit ce nom sur ce post-it c’est qu’il correspond à quelque chose! Je me décide enfin à demander à Google quelle est la personne qui se cache derrière ce nom . Je découvre le site d’une artiste peintre dont je ne comprends pas tout le contenu.… Amusée par la forme « patchwork » de sa page, je lui envoie un petit mot via l’onglet « contact » et lui explique que je suis galeriste et que j’aimerai en savoir un peu plus sur son travail.
Elle me réponds rapidement sous une forme qui m’a infiniment plu. Pas de texte « tapé à la machine » mais une page d’écriture avec un dessin, drôle, inventif et léger…qui se trouve ci-dessus.
Nous découvrirons bien plus tard qu’une de ses amies, Iréne, était passée à la galerie plusieurs mois auparavant et m’avait donné son nom que j’avais écrit sur un post-it jaune!