Eloïse de Susanne
Assise à mon bureau, je navigue, je vogue sur la Toile!En quelques clics hasardeux, je tombe sur une image qui me plaît, un tableau, fond blanc, recouvert d’une envolée d’arabesques lyriques, agrémenté de détails, personnages, oiseaux, papillons, fleurs…un petit monde féérique.
Après d’autres clics plus précis, je laisse un message sur une boîte vocale, celle del’auteure de ces rêveries, Eloïse de Susanne.Nous nous rencontrerons quelques jours plus tard au vernissage de son exposition parisienne à la Fondation Taylor.Je vois son travail et décide illico de lui proposer une exposition.
Noël fera l’affaire! Lesdés son jetés, puis on se revoit et j’embarque les tableaux dans ma limousine direction StBriac. Confiance et poésie…quel bonheur dans ce monde de peur et d’inquiétude!Cette rencontre avec Eloïse de Susanne est à l’image de son travail: libre et poétique. Son monde est en suspens.Fragments de saynètes assemblés en des tourbillons, nuées de vies, arabesques folles qui obligent l’oeil à circuler de haut en bas, de gauche à droite, croisant, ça et là, lesdétails bien précis de cette folle histoire ! Alors l’oeil se fixe et comprend, qu’au coeur de cette liberté, réside la recherche d’unabri, la fragilité d’une vie où le repos n’est pas de mise.
Eloïse de Susanne invente un monde flottant, une portée musicale aux notes éparpilléesque la précision de son dessin nous aide à déchiffrer.« Alice » côtoie le Petit Prince en des planètes merveilleuses…qui cachent bien leurs jeux !
Ghislaine Eonnet
12 décembre 2021